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Les 5 villages

Bergilers et ses maisons de caractère...

Dès le XVIème siècle, Bergilers a disposé d'un moulin aujourd'hui transformé en maison d'habitation. Ce dernier, totalement rebâti à la fin du XIXe siècle, conserve cependant son soubassement ancien.

A proximité du moulin, l'église paroissiale Notre-Dame conserve une tour caractérisée par un soubassement roman. L'édifice fut remanié à de nombreuses reprises. Face à l'église, l'ancienne maison du bailli, récemment restaurée, offre aux promeneurs la vue du beau volume d'une demeure de la première moitié du XVIIIe siècle. Edifiée en briques et calcaire, sous une bâtière à coyaux de tuiles en S, l'habitation présente deux niveaux de quatre travées de baies à croisée au rez-de-chaussée et à meneau à l'étage. Le bâtiment a conservé une disposition analogue en façade arrière.

Grandville et ses éléments religieux

Le village de Grandville est doté d'une élégante église néo-gothique. Dédié à saint Servais, premier évêque de Tongres, l'édifice fut érigé vers 1864 en briques, pierres calcaires et tuffeau d'après les plans de l'architecte Halkin de Liège. Le mobilier intérieur, de style néo-gothique également, est classé au patrimoine de Wallonie. Parmi ce mobilier réalisé en 1878-1880 par le sculpteur Wülms originaire de Maeseijck, les fonts baptismaux sont particulièrement remarquables.

 

 

 

Lens-sur-Geer et ses fermes en quadrilatère.

Le village de Lens-sur-Geer est érigé autour de son église, un édifice remarquable construit sur un léger promontoire au bord du Geer et dédié à Saint-Hubert. Ce bel édifice en moellons de silex, grès et calcaire fut construit au XIe siècle (?) sur une éminence. Daté sur la bandeau en tuffeau de la corniche par chronogramme, un choeur fut édifié en briques en 1748. La sacristie et l'aménagement intérieur sont du XIXe siècle. Sa tour carrée d'origine romane ainsi que sa nef ,amputée de ses bas-côtés au XVIIIe siècle, sont classées au patrimoine de Wallonie, tout comme le tumulus dit "la Tombe".

Aujourd'hui, ce petit village agréable et calme, regroupe une dizaine de fermes en quadrilatère et de maisons à front de rue dont certaines valent le détour.

Oreye et les vestiges de son château.

Oreye était jadis doté d'un château entouré de douves, construit au début du XIIIe siècle par Arnould d'ORAY, troisième fils de Libert de Jeneffe, seigneur d'Oreye (1570-1636). Il comprenait une tour carrée surplombant le porche d'entrée, un pont-levis et deux tours rondes, le tout entourant une cour haute protégée par des remparts. Une cour basse était attenante à ce château. Il fut détruit le 26 juin 1633 par les Liégeois, partisans des Grignoux.

Transformés en ferme après cette destruction, les bâtiments actuels ont conservé leurs volumes du XVIIe siècle. Du château féodal ne subsiste aujourd'hui que la tour-porche jadis desservie par un pont-levis. La tour est éclairée de trois grandes baies aux pieddroits harpés et linteau en tas de charge, caractérisant le style Louis XIII. L'ensemble est protégé par une bâtière pentue à coyaux de tuiles en S.

Au centre du village d'Oreye, l'église Saint-Clément conserve une tour romane carrée en moellons de silex, tuffeau et calcaire classée au patrimoine de Wallonie. Un vaisseau à trois nefs, un choeur et un porche en briques et pierres calcaires lui ont été accolés en 1852.

Située à la limite des anciennes communes d'Oreye et d'Otrange, la chapelle Saint-Eloi fut édifiée sur une éminence bordant l'ancienne chaussée romaine qui reliait Oreye à Tongres. Elle est datée de 1830.

Otrange et son château

Ce joli petit village est passé de la province de Limbourg à la province de Liège en 1963.

Le lieu touristique par excellence de ce village d'Otrange est sans conteste son château.

L'origine de ce lieu chargé d'histoire remonte, pour sa partie la plus ancienne, au haut Moyen-Âge. La tour primitive servait alors de refuge aux populations contre les invasions et attaques diverses dont les riches plaines de Hesbaye étaient souvent l'objet.

Ce très beau château est cependant constitué de constructions d'époques diverses. Son donjon, anciennement entourré d'eau et de marécages, a été construit en pierres de silex provenant des fortifications romaines de Tongres, ou des carrières de marne de la région. Ultérieurement le donjon a été englobé par des constructions diverses : ferme, étables, habitations, etc.

Les seigneurs connus relevaient du Comté de Looz. Ce sont en 1302 les Wotrenge, en 1364 les Thys, en 1514 les Hemricourt, en 1572 les Hinnisdael. Bernard de Tollet, bourgmestre de Liège, en devint propriétaire par mariage en 1595.

Le domaine passa ensuite à la famille de Wanzoulle (vers 1670). Guillaume, bourgmestre de Liège, reconstruisit la partie centrale du bâtiment vers 1711. Son fils Berthold, songea à poser sa candidature comme prince-évêque de Liège. Il accomplit de nombreuses missions diplomatiques. La propriété échut aux Libert, puis aux Grisard - riches industriels liégeois - ensuite aux Blockhouse et enfin aux Naveau, ancêtres du propriétaire actuel, le Chevalier Jean de Schaetzen.

Les environs d'Otrange furent dévastés par les troupes de Louis XI et celles de Louis XIV. Sous la Révolution Française, le château eut beaucoup à souffrir du passage des troupes républicaines qui y séjournèrent.

Le donjon carré est solidement construit. Ses murs ont 1,80 mètre d'épaisseur. Les fenêtres à meneau en pierre calcaire pourraient avoir été percées ultérieurement. La tour fut surélevée, munie d'un étage et couverte d'une haute toiture charpentée de grosses poutres en chêne, au début du XVIIe siècle; Le bâtiment principal est également du XVIIe siècle (côté ferme). Il est prolongé par une tour de défense. L'emplacement de l'ancien pont-levis, modifié au XIXe siècle est surmonté des armes Wanzoulle. Il date de 1705. La façade nord de ce bâtiment de style mosan, est très harmonieuse.

Fin XVIIIe siècle, deux ailes se terminant par une tour carrée, furent ajoutées au château. La façade sud du corps principal fut aménagée en 1960.

A l'intérieur, plusieurs cheminées remarquables (XVIe - XVIIe siècles) ainsi qu'une alcôve à l'étage sont conservées.

Autrefois Otrange possédait également un certain nombre de constructions en pans de bois dont un bel exemple subsiste notamment au numéro 10 de la rue des Prés.